Kosmo Company / Clément Thirion

Norman, C’est comme normal à une lettre près / 2021

photo © Hichem Dahes

Norman est un petit garçon de 7 ans assez banal, mais il aime porter des robes. Dans le jardin, plus il tournicote, plus ça vole, plus c’est chouette. Un jour, il reçoit l’autorisation d’aller en robe à l’école… Les trajets scolaires ne seront alors plus tout à fait ordinaires et se transformeront en une descente abyssale dans on ne sait pas quoi et c’est pourquoi on dit une descente aux enfers, car dans la case enfer on peut tout mettre.

NORMAN c’est comme normal, à une lettre près est une création pour les enfants et toute la famille, d’après le spectacle PINK BOYS & OLD LADIES, réécrit par Marie Henry et mis en scène par Clément Thirion.

Direction et chorégraphie Clément Thirion / Écriture et dramaturgie Marie Henry / Interprétation Antoine Cogniaux, Deborah Marchal, Lylybeth Merle / Scénographie et costumes Katrijn Baeten & Saskia Louwaard / Création lumière Gaspar Schelck / Création Sonore et Musicale Thomas Turine / Danse classique Maria Clara Villa Lobos / Direction technique Gaspar Schelck / Hadrien Lefaure / Développement et diffusion BLOOM Project 

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Pink Boys and Old Ladies / 2019

Photo © Anoek Luyten

Norman, qui n’est pas normand, est un petit garçon assez banal, mais Norman aime porter des robes. Si on cite cette anecdote de robe, c’est parce que cela fait sortir Norman du lot et que sur les gens on aime beaucoup mettre des étiquettes, les faire rentrer dans des cases. La sœur du père de Norman trouve ce comportement limite limite -elle double toujours les mots quand elle est gênée-, elle ne dit rien mais elle n’en pense donc pas moins pas moins. La mère de Norman aimerait parfois trépaner son fils pour voir ce qui cloche à l’intérieur, -ce qui est radical mais pas le plus pratique-. La grand-mère maternelle -et pourquoi pas une cure d’hormones ?- semble être la plus concrète mais Norman ne veut pas changer de sexe, Norman veut juste se sentir bien, dans cet entre-deux, dans cet espace indéfini dans lequel il évolue, et qui ne porte pas de nom. On aime mettre des noms sur les choses. La grand-mère paternelle compte les crocodiles pour combler les silences et les non dits. Le père de Norman, enfin, aimerait s’exprimer, mais ce qu’il dit est inintelligible -on le sait parce qu’il le dit-. Seules les voisines discutent. Un jour, le père de Norman décide d’accompagner son fils en robe à l’école.

Texte Marie Henry / Mise en scène Clément Thirion / avec Gwen Berrou, Lucas Meister, Simon Thomas, Mélodie Valemberg, Mélanie Zucconi / Scénographie, lumières, costumes Saskia Louwaard & Katrijn Baeten / Musique Originale Thomas Turine / Direction Technique et régie générale Christophe Van Hove

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Mouton Noir / 2018

Photo © Anoek Luyten

Pendant que sa mère s’adonne à l’aérobic et à l’art culinaire, la jeune Camille s’englue chaque jour dans un douloureux quotidien criblé de vexations, de pièges et de menaces. Autant de jeux amers que la bande de l’école raffole de fomenter et de corser. Sans doute Camille est-elle une jeune fille un peu spéciale et trop introvertie, comme l’étiquettent les adultes qui l’entourent, mais qui l’écoute ? Qui essaie de saisir les petits signes qui constituent autant de S.O.S. face au harcèlement dont elle est la cible ? En parallèle, un autre destin s’écrit. Celui d’Albi, une petite truie albinos qui, dans l’univers aseptisé d’un élevage industriel, doit lutter pour survivre parmi ses congénères. À travers les dialogues cash de l’auteur Alex Lorette, la mise en scène de Clément Thirion détricotera le long fil menant au suicide de l’adolescente. Nous découvrirons que la violence germe autant dans l’agression que dans la bienveillance et que la particularité d’un individu n’est pas inoffensive. L’origine du phénomène du « bouc émissaire » est-elle due au groupe ou à l’élément exclu du groupe ? Une autopsie cinglante de la cruauté où crépite l’humour noir.

Texte Alex Lorette / Mise en scène Clément Thirion / Avec Gwen Berrou, Sarah Espour, Gwendoline Gauthier, Sarah Grin, Ophélie Honoré, Déborah Marchal, Lucas Meister, Fiona Willemaers / Assistante à la mise en scène Coraline Clément / Musique Originale Thomas Turine / Scénographie Frédérique de Montblanc / Costumes Alexis Roland / Réalisation des décors et des costumes Ateliers du Théâtre de Liège

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Fractal / 2016

photo Hichem Dahes

Dans Fractal, Clément Thirion nous invite à écouter les étoiles. Il réquisitionne un radiotélescope et cherche un signe de vie extraterrestre dans l’immensité cosmique. Mais statistiquement, l’Humanité a plus de chances de s’éteindre avant d’avoir reçu un quelconque signal. Il décide alors d’envoyer des « bouteilles à la mer interstellaires » dans l’infini du cosmos. Bouteilles de chorégraphies fractales pour atteindre le cœur de l’univers, pour tenter de recevoir une réponse à l’inlassable recherche de l’Autre. Message chorégraphié, transmis par 27 danseurs.
En collaboration avec le compositeur Thomas Turine, Clément Thirion transpose les mathématiques fractales en une poésie musicale et chorégraphique hypnotique. Entre solo théâtral et ballet, une démonstration de l’indéniable nécessité de l’inutile. Un acte politique ?

Conception, chorégraphie, interprétation Clément Thirion / collaboratrice artistique Coraline Clément / Musique Originale Thomas Turine / Création vidéo Robin Yerlès / Scénographie et lumières Saskia Louwaard / Scénographie et costumes Katrijn Baeten / Régie générale et lumières Rémy Urbain / Production et diffusion Vanessa Vallée