Le Jardin ~ Musiques Baroques Électroniques

Le Jardin des Musiques Baroques Electroniques fait frétiller des perles des temps anciens et les projette en un monde de synthétiseurs analogiques, introspectif, ultra pop et pétillant.
Le Jardin ré-interprète Bach, Vivaldi, Pergolesi, Haendel ou Porpora, puise, ré-écrit, inverse et retourne leurs classiques. Tout en exigence le quatuor électro composé par Thomas Turine, avec Céline Bodson au Violon, Jean Fürst et Aveline Monnoyer au chant, crée un dialogue puissant entre les temps d’hier et d’aujourd’hui. Il rassemble les amoureux du baroque et de l’électronique en une fête sonore haute en couleur.

Thomas Turine Direction ~ Arrangements ~ électronique live
Céline Bodson Violon
Jean Fürst et Aveline Monnoyer (Mezzo Soprano ) Chant

Repertoire

Pour Olive Thomas Turine, 2017

Passacaille Johan Halvorsen, 1894, d’après G.F. Haendel HWV 432, 1720

šašaal šawuuš aruša šaruunna Vertigo Oratorio Hourrite, T. Turine 2020, déchiffrage et interprétation tablette cunéiforme hourrite, -1400 BC.

Filiae Maestae Jerusalem Antonio Vivaldi, 1715

Cum Dederit Antonio Vivaldi / Nisi Dominus, 1716

Miserere Giovanni Battista Pergolesi / Stabat Mater / Dolorosa 1736 + Psaume 51

Folia Populaire XVe Vivaldi / Corelli 1700

Gloria Patri Antonio Vivaldi / Nisi Dominus 1716

Alto Giove Nicola Porpora 1735

Braquer Poitiers J.S.Bach BWV596, 1713 d’après Vivaldi op3n°11, 1711

Miserere Jan Dismas Zelenka, 1738.

Nikala, Ode à Nikal, Vertigo Oratorio Hourrite, T. Turine 2020, déchiffrage et interprétation tablette cunéiforme hourrite, -1400 BC.

La Roseraie J.S. Bach BWV35, 1726

Forêts Paisibles Les Indes Galantes, Jean-Philippe Rameau, 1735.

Le Jardin surgit d’une urgence et d’une nécessité de réinvoquer des forces essentielles, joyeuses et positives. En puisant dans la musique ancienne sa beauté pour la confronter à notre monde contemporain, une chose se passe. Elle nous trouble. Reparcourir l’histoire, réactiver encore le potentiel de ces sources folles et inépuisables… Que s’est-il passé en cette époque ?
Plus tôt, en 1432, Jan Van Eyck achève l’Agnus Dei. Un bruit d’une nouveauté court alors à travers l’europe entière et de ses quatre coins éloignés, les amateurs viennent pour voir de leur propres yeux cette peinture nouvelle (dans tous les sens du terme). Quel fabuleux phénomène ! Mais… De quelles fulgurances sortent ces Dolorosa, Cum Dederit ou Alto Giove pour que nous passions nos vies à les jouer ?

Au coeur du covid, le concept de l’essentiel dérape, une manifestation Still Standing for Culture, un jardin public proche du Senghor, Céline, Jean et Thomas, à l’impromptu, traversent le premier programme du Jardin.
Le Jardin s’ouvre alors à Aveline pour célébrer les 40 ans du Théâtre de la Balsamine à Schaerbeek, puis pour vivre un dimanche concertant en la Chapelle de Boondael.
Maintenant, Le Jardin existe. Sa formule est simple, compacte, directe et forte. Du beau, de l’intense et de l’étrangeté.

Les synthétiseurs se réapproprient l’orchestre en un univers ambivalent, pétillant et introspectif, électro et pop. Nous livrant contrepoints et envolées lyriques, chants d’amours et de l’âme, ces synthétiseurs viennent happer nos corps. Les couleurs sont fortes. Cette synthèse bouleverse nos habitudes, éveille nos références et renforce en contraste la beauté des chants du violon et de la voix. Nous reconnaissons les thèmes, mais leur forme nous surprend. Elle nous aspire en un univers singulier.

Le Jardin des Musiques Baroques Electroniques makes pearls from ancient times wriggle and projects them into a world of analog synthesizers, introspective, sparkling and ultra pop.
Le Jardin reinterprets Bach, Vivaldi, Pergolesi, Zelenka or Porpora, draws, rewrites, reverses and turns over their classics. The electro quartet composed by Thomas Turine, Céline Bodson on violin, Jean Fürst and Aveline Monnoyer on vocals, creates a powerful dialogue between yesterday and today. It brings together lovers of baroque and electronic music in a colorful sound festival.

Le Jardin arises from an urgency and a need to re-invoke essential, joyful and positive forces. By drawing from ancient music its beauty to confront it with our contemporary world, something happens. It confuses us. To revisit history, to reactivate again the potential of these crazy and inexhaustible sources… What happened in those days?
Earlier, in 1432, Jan Van Eyck completes the Agnus Dei. Then a rumor runs and all across Europe, the amateurs come to see this new painting. What a fabulous phenomenon ! But… From which fulgurences come out these Dolorosa, Cum Dederit or Alto Giove so that we spend our lives to play them?

In the heart of the covid, the concept of the essential slips, a Still Standing for Culture event, a public garden near the Senghor, Céline, Jean and Thomas, at the impromptu, cross the first program of the Garden. Le Jardin then opened to Aveline, to celebrate the 40th anniversary of the Théâtre de la Balsamine in Schaerbeek, then to live a concert Sunday in the Chapelle de Boondael.
Now Le Jardin exists. Its formula is simple, compact, direct and strong. Beautiful, intense and strange.

The synthesizers reappropriate the orchestra in an ambivalent universe, sparkling and introspective, electro and pop. Delivering us counterpoints and lyrical rises, songs of love and of the soul, these synthesizers come to catch our bodies and make them available. The colors are strong and the timbres varied. This synthesis upsets our habits, awakens our references and reinforces in contrast the beauty of the songs of the violin and the voice. We recognize the themes, but their form surprises us. It takes us into a singular universe.