Dans Amerika, le quotidien d’une famille est subitement confronté au surnaturel. Une force maléfique semble s’être infiltrée dans le foyer, provoquant la terreur chez ses occupants.
Amerika demeure, comme les spectacles précédents du metteur en scène Claude Schmitz, un constat poétique du monde. En effet, depuis Choc Matière V (2001), Claude Schmitz cristallise les mécanismes et les logiques de survie du monde. Pour Amerika le 11 septembre a fonctionné sur son imaginaire comme un déclencheur. Car si cet évènement a engendré un retour en force du réel et a instauré un climat d’angoisse et de terreur, il a également révélé (enflammé) nos scenarii fantasmatiques personnels et collectifs. Formellement, Amerika se présente comme un hommage à de nombreux films et ouvrages littéraires d’épouvante americains (The Birds d’Alfred Hitchcock, La Chute de la maison Usher, de Edgar Allan Poe, La Maison maudite ou Le Survivant, de Howard Phillips Lovecraft,… ont eu un impact sur l’oeuvre). A un premier niveau de lecture ce projet emprunte une trame, une esthétique générale, des codes et un climat récurrents au genre fantastique.
Conception, texte et mise en scène: Claude Schmitz
Scénographie: Raphael Rubbens et Estelle Rullier
Musique et électro-acoustique: Thomas Turine
Dramaturgie: Sabine Durand
Direction Technique: Fred Op De Beeck
Assistante à la mise en scene: Caroline Logiou
Avec Lou Castel / Jacques Delcuvellerie, Annette Sachs, Fabien Dehasseler, Francois De Jonge, Arie Mandelbaum.
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